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Le métier est en pleine mutation. Avec ses multifonctions intelligents, devenus de véritables hubs documentaires qui s’intègrent dans les processus d’entreprise, ce secteur a évolué vers la prestation de services et une offre logicielle dans le domaine de la gestion de l’information.
L’époque où l’imprimante ne servait qu’à produire des impressions paraît aujourd’hui bien lointaine… Déjà au début des années 90, le marché a vu émerger les premiers multifonctions permettant de réaliser à la fois des scans, des copies et des impressions, ainsi que d’envoyer des captures. Une intelligence à laquelle est venue s’ajouter la possibilité d’intégrer des données et des images dans des workflows (ndrl : flux opérationnels) et des systèmes de gestion électronique de documents (GED). Sans oublier que les multifonctions intelligents sont dotés d’un disque dur stockant des informations, qu’ils permettent le monitoring d’un parc… bref, qu’ils disposent d’une palette de fonctions très large.
Autant de capacités qui ont transformé le copieur en véritable plateforme sophistiquée, propulsée désormais au cœur de la gestion documentaire. En clair, le multifonction « permet d’identifier et de capturer l’information, de l’envoyer dans un workflow afin d’optimiser les usages métier », résume un livre blanc du Syndicat national des entreprises de solutions et systèmes d’information et d’impression (Snesii), publié début 2016.
Si bien que ces évolutions s’accompagnent aujourd’hui de services qui vont de la gestion des infrastructures de l’impression jusqu’au management de l’information d’entreprise. Comme le précise le livre blanc, « aujourd’hui la problématique du traitement d’une facture se verra tout naturellement confiée aux constructeurs ».
Consulting, audit, gestion de projet, ou encore pilotage, accompagnement du changement… sont autant d’aspects qui s’articulent dans le cadre des MPS (Managed Print Services, ou l’offre d’externalisation et d’optimisation de l’impression) et des MDS (Managed Document Services, offre d’optimisation de l’ensemble du processus documentaire). L’industrie de l’impression développe en outre des applications autour de l’impression mobile, du cloud, de la sécurité liée au BYOD… Et revendique dorénavant sa place sur le marché de l’industrie IT aux côtés des constructeurs, des éditeurs de logiciels et des prestataires de services informatiques.
« Le secteur est en pleine mutation vers la valeur ajoutée dans les services pour compenser une stagnation des volumes » de copies, précise Bernard Decugis, président du Snessii. Or, l’orientation naturelle pour ce secteur se situe dans la GED et la dématérialisation, souligne-t-il. La recherche des relais de croissance explique en outre l’intérêt de certains acteurs pour le haut de gamme ou encore, de manière prospective, pour la 3D, quoiqu’il s’agisse, dans le cas de cette dernière, d’une technologie et de besoins bien distincts.
Pour sa part, le cabinet d’analyses Quocirca estime que le secteur a l’opportunité de mener la transformation digitale car il se trouve dans une position sans pareille pour relier le papier au monde numérique. Dans l’article Disruption digitale : les opportunités futures pour l’industrie de l’impression (2015), l’organisme prédit que l’optimisation des processus d’entreprise et des workflows deviendra un point clé de différenciation au sein de la filière, nécessitant un portefeuille équilibré de hardware, de software et de services.
Et le sort du copieur dans tout cela ? Existera-t-il encore un jour ? Pour Bernard Decugis, Président du SNESSII (Syndicat National des Entreprises de Solutions et Systèmes d’Information et d'Impression)
Le papier reste, dans bien des domaines, un véhicule important. D’autant que, si de plus en plus de processus sont numérisés, le zéro papier n’est pas encore la norme : d’après un récent rapport de l’association professionnelle AIIM Market Intelligence, seul un quart des entreprises sondées déclarent fonctionner dans un environnement sans papier.
Article réalisé par La Tribune