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Les dix à quinze dernières années n’ont été favorables à l’impression à grande échelle dans aucune industrie. La crise financière est en effet passée par là, et peu de secteurs ont été frappés plus durement. Les entreprises en détresse ayant dû tailler dans leurs coûts comme elles le pouvaient, l’une de leurs premières cibles a été les départements marketing. Cela signifie qu’elles ont économisé sur leurs campagnes de publicité en se tournant vers le numérique, alternative moins onéreuse pour atteindre des audiences plus larges dans les limites de leur budget. Résultat pour les acteurs des services d’impression ? Une guerre des prix insoutenable qui a conduit plusieurs entreprises à mettre la clé sous la porte.
Dans notre industrie, nous avons ainsi assisté à la faillite de leaders du marché des presses d’impression. Même les géants du secteur, comme la multinationale Shinohara, n’ont pu s’aligner et ont vu leurs ventes s’effondrer de plus de moitié en l’espace de tout juste un an entre 2009 et 2010, passant de 41 à 18 millions d’€. Il est clairement apparu que ces approches traditionnelles n’étaient plus la solution sur un marché où les clients étaient devenus plus exigeants que jamais pour cause de baisse drastique de leur budget et où le besoin de valeur ajoutée avait grimpé en flèche.
Comme c’est toujours le cas lorsque les forces du marché font glisser des pans entiers de l’économie vers l’insolvabilité, les entreprises qui ont survécu ont dû trouver le moyen de se redresser. Celles qui se sont satisfaites de stagner ont sombré lentement, entraînées par les contrecoups du crash financier. Pour rester à flot, les acteurs du secteur ont été obligés d’innover et de repenser les manières d’ajouter de la valeur à leurs créations.
Cette période a coïncidé avec l’un des rythmes de mutations technologiques les plus rapides jamais observés. Arrivés à leur plein développement, les systèmes laser n’ont pu apporter de nouvelles solutions aux entreprises cherchant à affirmer leur compétitivité autrement que par les coûts. Cela a stimulé à la fois l’innovation dans les imprimantes numériques et les progrès du jet d’encre. Les entreprises proposant des solutions documentaires ont, elles aussi, fait face à leur lot de difficultés, les marchés de la bureautique étant devenus sursaturés et les organisations s’étant orientées vers le numérique. Les deux industries, très étroitement alignées, ayant subi plusieurs coups durs, l’innovation conjointe a été primordiale pour se remettre d’aplomb et repartir de l’avant.
Les coûts ont naturellement conservé leur place centrale. Quel que soit le degré d’innovation et de créativité affiché par les entreprises, les industries conservatrices font de toute façon toujours des coûts leur première priorité.
Toute nouvelle technologie devait donc abaisser les coûts pour espérer se frayer un chemin. Or le jet d’encre présente cet avantage. Non seulement il est moins cher d’employer de l’encre que du toner, mais les appareils de cette catégorie ont aussi moins de composants. En d’autres termes, la probabilité d’une panne ou d’un dysfonctionnement tant redouté est plus faible.
Qui plus est, les appareils jet d’encre sont aussi meilleurs pour l’environnement. En évitant de devoir chauffer pour fusionner le toner sur le papier, la consommation d’énergie s’en trouve réduite. Cela influence à la fois le coût d’une tâche d’impression, et le coût environnemental par la diminution des déchets et l’amélioration du rendement. Chez Kyocera, nous estimons que la recherche de l’innovation, menée en gardant en tête la protection de l’environnement, est indispensable.
L’essor de ces solutions jet d’encre a aussi apporté une solution à deux des plus grands besoins de l’industrie. Premièrement, en matière d’optimisation des coûts, celui de réaliser de manière productive les impressions pour lesquelles les appareils multifonctions ordinaires ne sont pas conçus ou que les organisations ne peuvent pas effectuer en quantité voulue au risque de ne pas rentabiliser leur presse.
L’autre est l’impératif de supplément de valeur. Les clients devenant toujours plus exigeants, ils souhaitent disposer de moyens leur permettant d’enrichir facilement leurs communications visuelles imprimées. La réponse se trouve dans l’individualisation des supports imprimés. Une étude d’Evergage et de Researchscape International a conclu que 98 % des distributeurs recommandent la personnalisation pour améliorer la relation clientèle, et qu’ils sont 90 % à avoir relevé une progression mesurable du chiffre d’affaires des entreprises ayant lancé une campagne personnalisée. Or, en 2019, une organisation sur deux a déclaré qu’elle accroîtrait le budget affecté aux supports personnalisés (déjà en augmentation de 11 % en 2018), ce qui offre une occasion unique aux acteurs privilégiant l’impression de production.
Les appareils d’impression de production numériques, en ouvrant la voie à la personnalisation des supports, donnent la clé de l’obtention d’un surcroît de valeur. Telle est l’innovation qu’ont exigée les clients, et la plus-value majeure que les fournisseurs apportent désormais. Enfin, en insistant sur leur sens du client, les entreprises recourant à l’impression à grande échelle sont en mesure d’affirmer leur compétitivité sans avoir à abaisser les prix à un niveau intenable.
Une nouvelle ère a été inaugurée, mettant en lumière ce nouveau segment. Il s’agit là d’une réelle occasion de passer à l’étape suivante et d’ajouter de la valeur aux prestations qu’offre l’impression de production. La richesse de la veille informationnelle étant à portée de main, les entreprises peuvent réellement profiter des opportunités présentées par le numérique.
C’est pourquoi nous rejoindrons les leaders de l’industrie lors de la Drupa, le grand rendez-vous annuel du secteur organisé à Düsseldorf en juin 2020, où nous disposerons d’un stand dans le hall 6. Nous sommes persuadés que l’avenir de l’impression passe par l’impression de production, l’un des marchés qui, à nos yeux, a tout pour gagner. En introduisant une nouvelle technologie pour procurer de la valeur ajoutée tout en réduisant les coûts, nous restons fidèles à la philosophie de Kyocera : transformer l’information en connaissance.