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Si un environnement de travail entièrement dématérialisé n’est pas encore la norme, et peut-être ne le sera jamais, le recours aux ramettes de feuilles est bel et bien désormais en déclin.
Le rêve remonte à 1975. Un article paru dans le Business Week prédisait alors, pour la première fois, l’avènement du bureau sans papier. Quarante ans plus tard, force est de constater que le papier n’a pas disparu des lieux de travail et que la prophétie ne s’est pas réalisée... du moins pas encore.
Avec 25 ramettes utilisées en France par personne et par an, le papier est le premier consommable de bureau, selon l’Ademe. Mais des évolutions récentes suggèrent que son usage dans notre quotidien vient bel et bien d’amorcer un repli, enfin. D’après le dernier rapport d’activité de la Confédération française de l'industrie des papiers, cartons et celluloses (Copacel), le volume de papiers à usages graphiques produits en France s’est réduit, entre 2014 et 2015, de pas moins de 9,2 %.
Outre-Atlantique, les chiffres du cabinet InfoTrends, relayés par la presse, font également état d’une tendance à la baisse : 10 % de pages imprimées au bureau en moins entre 2007 et 2016. Reste que, à en juger par une enquête de l’Association for Information and Image Management (AIIM), seul un quart des professionnels sondés déclarent fonctionner dans un environnement sans papier ; ils sont tout de même 43 % à constater une diminution de l’utilisation du papier au sein de leur entreprise.
Les forces derrière cette tendance baissière ? Parmi les explications, tout d’abord, de nombreuses entreprises ont opté pour la mise en place des « plans papiers » destinés à réduire le volume de documents physiques émis. Priorité affichée : faire de la pédagogie auprès des salariés en les sensibilisant à l’impact environnemental de leurs impressions. À la clé, un score RSE en hausse, mais également des économies de coûts et des gains de productivité qui in fine peuvent avoir un réel impact sur la performance globale de l’entreprise.
La diminution du papier et la dématérialisation sont en outre portées par une législation incitative, dans l’Hexagone comme en Europe. Ainsi, en 2020, plus aucune entreprise en France ne pourra refuser de recevoir une facture électronique. Autant d’évolutions accompagnées d’une transformation digitale profonde dans laquelle les copieurs multifonctions jouent un rôle de premier plan : leur technologie embarquée, permettant de classer directement les documents dans le cloud ou le serveur de l’entreprise, évite le stockage physique des documents.
Si tout porte à croire que le volume de papiers au sein des entreprises devrait poursuivre son repli dans les années à venir, le papier n’est pas pour autant près de disparaître. Certaines habitudes perdurent et de nombreux salariés concèdent avoir un besoin crucial d’imprimantes dans leur environnement de travail. Argument souvent avancé : le confort d’usage leur permettant une plus grande concentration pour la lecture de documents complexes. Le bureau zéro papier n’est sans doute pas pour demain…
Article rédigé par la Tribune.