Le modèle du coût à la page ne doit pas être figé :
- Il peut être perfectionné pour prendre en compte les nouveaux usages dans les entreprises et s’approcher toujours plus près de la réalité des coûts de l’impression.
DEMONSTRATION :
La page imprimée d’une photographie couleur coûte-t-elle autant qu’une page comprenant 90% de texte en noir et blanc et uniquement un logo en couleur ?
Le bon sens fait évidemment répondre que « non » mais, dans les faits, la réponse reste quasiment toujours « oui » actuellement.
Concrètement, les premières formules de coût à la page se fondaient sur un nombre de pages et sur une estimation du « coût moyen à la page ».
C’est aujourd’hui une des grandes évolutions du modèle du coût à la page
- Prendre en compte le taux de couverture en encre pour chaque page.
Le premier avantage pour l’entreprise est de connaître plus précisément les coûts réels de ses impressions.
Le second est de lui permettre une refacturation interne plus juste des impressions, par exemple entre les services très utilisateurs de documents entièrement imprimés en couleur et ceux qui impriment essentiellement des courriers.
Mais le modèle du coût à la page doit se préparer à connaître d’autres évolutions, liées à l’évolution des usages dans les entreprises.
De ce point de vue, facturer de façon toujours plus précise les pages imprimées est une condition nécessaire, mais elle ne sera pas toujours suffisante : dans quelques années, il ne sera pas absurde d’en arriver à une facturation « à la page archivée » et, donc, de tenir compte du « poids » de la page en nombre de kilo-octets.
Le saviez-vous ?
De 1 à 10 : c’est le facteur de multiplication constaté entre les coûts à la page les moins élevés et les plus lourds. Comme l’indique ce comparateur proposé par Kyocera Document Solutions, les coûts vont d’environ 4 centimes d’euro par page jusqu’à plus de 40 centimes. De ce point de vue, le prix d’achat du matériel apparaît comme… une goutte d’encre.
