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Les entreprises du 21e siècle sont plus conscientes que jamais de la nécessité d’être environnementalement durables, et ceci vaut tout particulièrement pour les tâches d’impression à grande échelle nécessitant des technologies comme l’impression de production.
Un constat s’impose : l’avenir de l’impression de production appartient au jet d’encre. Les machines analogiques ont beau dominer le marché pour le moment, la transition vers le numérique s’accélère au fur et à mesure que le monde de l’impression s’adapte à la nouvelle donne. Ce mouvement est attribuable au besoin croissant de tirages courts, économiquement irréalisables avec l’analogique, alors que le numérique y est idéalement adapté. Les consommateurs attendant de plus en plus d’originalité, les produits personnalisés forment par conséquent un pilier de croissance.
Même si ces missions à faibles tirages se traduisent par l’impression de faibles volumes, elles peuvent s’avérer très lucratives pour les imprimeurs professionnels. Ce qui démarque réellement le jet d’encre des autres technologies numériques est la flexibilité qu’il procure. Les professionnels du document et clients utilisateurs veulent pouvoir produire à la fois des petits et des grands tirages à peu de frais, combiner les contenus monochromes et couleur, le tout avec un niveau de qualité irréprochable et à grande vitesse. En répondant à ces besoins, le jet d’encre est en train de se tailler une vaste part de marché et d’évincer ses concurrents aux deux extrémités du spectre : dans la catégorie des hauts volumes, où dominent toujours les presses offset traditionnelles, et dans celle des faibles volumes, jusque-là assumées par les périphériques laser.
Impressionnante, la conquête du marché par le jet d’encre s’explique par de multiples raisons. Tout d’abord, cette technologie convient idéalement à l’impression d’une grande diversité de volumes à un coût raisonnable, ce qui permet de s’adapter à l’évolution de la demande et donne donc un avantage concurrentiel notable sur des marchés actuellement volatiles. Mais surtout, étant donné la possibilité d’imprimer simultanément des données statiques et variables en un seul tirage, les utilisateurs n’ont plus à se contenter de solutions aussi complexes et onéreuses que les modèles offsets préimprimés.
Les entreprises réalisent donc des économies en évitant d’externaliser leurs tirages et de transporter et stocker des pré-imprimés. Mais surtout, en échappant à la surproduction, elles réduisent le gaspillage de temps, d’argent et de matériaux. Par leurs efforts visant à limiter les déchets et à respecter l’environnement, les entreprises peuvent se différencier sur des marchés de plus en plus étroits et concurrentiels.
Cela étant dit, la raison numéro un du formidable essor du jet d’encre n’est autre que son rôle moteur dans la croissance. Les matériels jet d’encre procurent en effet la combinaison idéale d’attributs technologiques requise pour profiter de la place toujours centrale de l’impression dans notre monde numérique.
Or l’impression de qualité à la demande donne une grande marge de manœuvre aux équipes marketing et ce à plusieurs titres, aussi importants l’un que l’autre. Elle leur permet d’exploiter la puissance des données qu’elles collectent et de s’en servir pour personnaliser les supports imprimés de façon à cibler plus efficacement les clients potentiels ou existants.
Les matériels jet d’encre utilisent des cartouches d’encre pour transférer une image numérique sur un format imprimé. En général, les imprimantes numériques forment l’option la plus judicieuse pour les tirages de production d’importance moyenne, parfois plus difficiles à réaliser à un coût raisonnable. Dans l’impression de production, la quantité précise de documents imprimés requise peut être calculée et imprimée efficacement, sans surproduction de déchets à éliminer.
Les imprimantes jet d’encre consomment de fait très peu d’électricité par rapport aux autres technologies numériques, telles que le laser en tête. L’impression laser met en effet en jeu de grandes quantités d’énergie, car les machines faisant appel à ce procédé doivent chauffer le toner en prévision de l’impression, et maintenir une température levée ainsi atteinte tout au long du processus.
Le passage de la technologie laser au jet d’encre va donc s’avérer très bénéfique pour les entreprises soumises à des seuils réglementaires de consommation d’énergie pour l’impression haut volume, car le niveau de consommation d’énergie du jet d’encre ne risque pas de leur faire dépasser ces restrictions.
Autre point important à prendre en compte : le fait que le jet d’encre permet aux utilisateurs d’imprimer automatiquement de grandes quantités de documents individualisés en une seule passe. Résultat, il n’y a pas besoin de disposer de deux appareils distincts (numérique et offset) pour préparer simultanément différentes sections de contenus à personnaliser. Certes, les appareils lasers prévoient cette possibilité, mais à un coût très supérieur, qui rend la solution insoutenable à long terme étant donné l’essor de la technologie par jet d’encre.
Les imprimantes jet d’encre formant des appareils tout-en-un grâce à leurs capacités innovantes d’impression variable, leur niveau global de consommation d’énergie et de génération de déchets qui peut être limité au minimum.
Compte tenu de la demande croissante de contenus plus personnalisés, dans l’industrie marketing par exemple, un tel atout a de quoi séduire les entreprises soucieuses de continuer à produire de grandes quantités d’imprimés, tout autant que de se consacrer à la réduction de leur empreinte carbone pour démontrer leur engagement à protéger l’environnement.
Christina Tran
Chef de Produits
christina.tran@dfr.kyocera.com